Communiqué de presse du 11 Mai 2022: nouvelle rupture dans la majorité municipale

Il est sans aucun doute utile de rappeler aujourd’hui que, pendant des années, l’équipe municipale précédente a subi les attaques incessantes de ceux qui aujourd’hui dirigent la Ville : avec eux on allait voir ce qu’on allait voir, les dossiers seraient bien gérés et bien ficelés ! La maire allait gérer avec cohérence et compétence ! L’Europe, la Région, le Département, la Métropole, allaient financer chaque caprice… Mensonges ! Toujours des mensonges : entre eux et envers les Seynois !

Après deux ans, la majorité municipale persiste dans un excès d’orgueil où chaque initiative est l’occasion de vilipender ses prédécesseurs quitte à travestir la réalité. Nous, élus minoritaires, nous efforçons de rester sur le fond et les faits des sujets communaux, et nous attirons aujourd’hui l’attention de nos concitoyens sur cette nouvelle rupture dans la majorité municipale.

Dès les mensonges de la campagne électorale des municipales, nous n’avons eu de cesse de dénoncer les agissements irresponsables de la maire et de son équipe qui, avec une suffisance permanente, une méconnaissance des projets, un irrespect du cadre juridique, dans une pulsion de pleine puissance, envoient notre ville par le fond.

Les Seynois ont été dupés et le dernier épisode de rupture entre la maire et son premier adjoint, après les mises au ban de deux autres adjoints, MM. Guttierez et Capobianco, en est un exemple patent.

À force d’ériger le mensonge en fonctionnement, il devient vérité ! Et les grands déontologues, les grands spécialistes, ont été pris à leur propre jeu. Qui peut croire que la maire ignorait que la préemption du terrain de Bois Sacré était juridiquement risquée ? Qui peut croire qu’elle vient de découvrir le pot aux roses ? Jean-Pierre Colin l’aurait trahie, lui qui en début d’année installait son bureau près du sien « pour travailler solidairement et collectivement. » (sic) ?  Ainsi Jean-Pierre Colin avoue que, depuis le début, il savait que revenir sur ce projet constituait un abus de droit et que la procédure n’était pas assez structurée, ce que la maire fait mine de découvrir !

Ils ont bien trompé les Seynois, allant jusqu’à organiser une fumeuse et démagogique concertation sur le terrain de Bois Sacré qui ne reposait sur aucun fondement juridique : même si on le déplore, le permis de construire a été confirmé par le Conseil d’État en 2020, après des années de procédures abusives et systématiques par les mêmes qui ont attaqué le permis de construire de l’Atelier Mécanique, de ses hôtels, cinémas et espaces de culture, et qui assistaient fièrement aux réunions publiques de « La Coalition » aujourd’hui fracturée de la maire et déversaient sans relâche de fausses affirmations.

La seule réalité enfin révélée est que, pour les deux projets, Bois Sacré et l’Atelier mécanique, rien ne s’oppose aujourd’hui à leur mise en œuvre, sinon l’incompétence avérée de cette équipe immature et dangereuse pour notre ville.