Dernier conseil municipal de l'année, "la coa-scission"

Pendant que de nombreux salariés du privé comme du public sont en lutte pour de meilleures conditions de travail, pour plus de pouvoir d’achat, pour garder leur emploi, conserver leurs acquis sociaux, que les plus fragiles d’entre nous se demandent ce qu’il adviendra de leur vie dans les semaines à venir, pourront ils manger, se chauffer, garder un toit sur la tête, la majorité municipale issue de la coalition portée par Madame le maire  s’étiole, se chamaille et, ce faisant, oublie l’intérêt de notre ville.

Le temps consacré aux bisbilles n’est pas consacré aux Seynoises et aux Seynois.

La politique politicienne, la lutte d’égo, le goût du pouvoir ont pris le pas. Les faits sont là, Madame le maire a échoué à animer une coalition que nous n’avons eu de cesse de dénoncer : fragile et contre-nature, alliance de la carpe et du lapin. Nous n’avions pas tort. Ça n’a pas tenu et les Seynoises et les Seynois vont encore trinquer.

Après une première rupture avec Damien Guttierez, pas moins de 22 colistiers forment un nouveau groupe avec à sa tête Guillaume Capobianco, dans la majorité, disent-ils. Nous ne sommes pas dupes, il s’agit là de mettre en face de la maire un groupe de pression…. De pouvoir et de contre-pouvoir. A chaque fois que la droite est aux affaires dans notre ville, c’est ainsi que ça se passe. Ils n’ont pas changé, ils ne changeront jamais. C’était bien la peine de vilipender l’ancienne majorité et son maire…. Lui a tenu ses 2 majorités, 12 ans; là où la droite et l’extrême-droite locale n’ont pas tenu une année.