Rendre à César 6/6
Sécurité et tranquillité publiques
C’est dans le cadre des indispensables actions de lutte contre les incivilités de 2008 à 2020 que notre équipe municipale d’alors s’est attachée au déploiement de la vidéosurveillance puis du dispositif de vidéoverbalisation.
N’en déplaise à Mme Bicais, qui pourtant vivait à La Seyne mais qui s’en attribue aujourd’hui sans gêne la paternité, c’est dans ce même cadre que, partant de la brigade de l’environnement créée par M. Paecht, nous avons élargi ses missions à une brigade du cadre de vie intervenant sur toutes les incivilités, des crottes de chiens au stationnement anarchique, des dépôts d’ordures au tapage sonore. 8 agents de la police municipale et des médiateurs ont été recrutés.
Parallèlement, la création de « canisites », le déploiement de la « nature en ville », les animations culturelles et commerciales, la réforme du stationnement avec des zones gratuites à durée limitée, la création de la « zone de rencontre » donnant priorité aux modes doux de mobilité, ont conforté les efforts de prévention et de sanction.
La convention signée en 2014 entre la police municipale et la police nationale a été évaluée et adaptée à l'évolution des besoins identifiés sur notre commune.
Mais, outre les incivilités, se sont développés les actes de délinquance, liés, comme ailleurs, en grande partie à l’activité lucrative du trafic de drogue qui, au gré des interventions de la force publique, déménagent de site en site… Et notre centre-ville n’y a pas échappé.
Nous avons dû interpeller les gouvernements. Il a fallu subir les procès de l’opposition – majoritaire aujourd’hui – qui, n’ayant en tête qu’une soif de confrontation politicienne polémique, nous traitait sans retenue de « pleurnichards » alors même que, comme ailleurs, il était légitime de faire appel à l’État, seul compétent en matière de sécurité.
Nous avons d’ailleurs bien fait de le solliciter, ce qui nous a permis d'obtenir la création d’une Brigade spécialisée de terrain et la reconnaissance du centre-ville et de Berthe comme Zones de sécurité prioritaire. La Seyne a aussi été reconnue Quartier de reconquête républicaine, permettant un renfort d’effectifs policiers et de moyens d’investigation sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Enfin, nous avons obtenu de la préfecture pour que soient organisées régulièrement des interventions du Comité Opérationnel Anti-Fraude (CODAF) en direction de certains commerçants peu scrupuleux, en hygiène, en fiscalité, en droit du travail de leurs employés, en prévention de l’ivresse publique ou en tapage, qui nuisent à l’image de tous et, par leurs méfaits, contribuent au sentiment d’insécurité du quartier.
Toutes ces actions, certaines très modestes, certaines plus structurantes, auront permis de ralentir le processus de dégradation du quartier historique seynois.
Si aujourd'hui, des actions conjointes et coordonnées des polices nationale et municipale sont possibles, c'est bien parce qu'il a fallu créer les conditions de l’obtention des moyens indispensables à leur déploiement. Et, bien évidemment, rien ne se fait avec des incantations. Toutes ces moyens de maintien de la sécurité et de la tranquillité publiques sont à conforter en tenant compte des finances locales et de l'ensemble des autres moyens de prévention et d'éducation qui sont déployés et indispensables pour penser le temps long.
Avec ce sixième article s’achève la saison 1 de « Rendre à César », spéciale centre-ville, sur les actions mises en œuvre de 2008 à 2020 par les deux équipes municipales de gauche et de l’écologie.
La saison 2 de « Rendre à César » est en cours d’écriture, nous continuerons ainsi paisiblement notre travail d’information et de lutte contre la désinformation institutionnalisée par les faits, preuves confortées par l’image.