Quel cinéma!

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Récemment, l’association Porte Marine a saisi la Maire de notre ville au sujet du devenir de « l’atelier mécanique » et du projet de cinéma. Var matin s’en est fait l’écho.

Contactée par ce quotidien, la première magistrate a apporté une réponse pour le moins surprenante : « le bail n’a pas été signé contrairement à ce qui avait été indiqué »

 Encore une fois, vous parlez en travestissant les faits, et les faits sont les suivants : 

 

En juillet 2019, est présentée au Conseil Municipal la délibération autorisant le maire d’alors à signer le bail, accompagnée de la promesse de cession au groupe de cinéma CGR de la partie lui revenant pour le futur multiplexe. Madame le maire ne peut l’ignorer, puisqu’elle siégeait alors – certes très occasionnellement – au conseil municipal en qualité de conseillère d’opposition.

 

La signature du bail devait avoir lieu à l’issue des deux mois de délais de recours.

 Cette signature n’a pas eu lieu parce qu’une funeste association, la « Confédération Environnement Méditerranée » (CEM), et un candidat non retenu ont attaqué la délibération.

 

Par ailleurs, et parce que ses dirigeants n'ont eu de cesse de freiner tout frémissement de mise en œuvre du projet, la même association a saisi le Conseil d’État à propos du jugement de la Cour d’appel qui a validé le permis de construire en décembre 2019. Permis signé en juin 2016, pour rappel… plus de trois ans de perdus…

 

Depuis, le Tribunal administratif de Toulon a rejeté tous les recours contre la délibération de juillet 2019 sur le bail. Le Conseil d’État a confirmé la validité du permis de construire. Plus rien n’empêche la signature du bail et le commencement des travaux.

 

Que de temps perdu pour des motivations bassement électorales, visant à discréditer le maire Marc Vuillemot et l’ancienne majorité municipale et à priver les habitants de notre ville d’un cinéma et de la réhabilitation de « l’Atelier mécanique », projet générateur d’activités et d’emplois.

 

 L’ancien maire l’indiquait dans un énième article de son blog : « Ces intervenants [des dirigeants de l’association CEM] aux réunions publiques de Madame Bicais [alors candidate aux élections municipales] auront fait perdre des années à la reconversion d’un site phare de notre ville, élément moteur d’un projet global de reconversion des friches de notre industrie navale. » (…) « Quel dommage que cette énergie méthodiquement déployée pour nuire aux Seynois ne soit pas mise au profit de vrais enjeux environnementaux que l’objet de leur association a vocation à conduire !!! »

 

Alors ? Un nouveau projet ? Un autre site pour le cinéma ? Dans ce cas, il faudra sans aucun doute dédommager le groupe Quartus, candidat retenu pour mettre en œuvre le projet global, ainsi que CGR pour la partie cinéma, et obtenir une nouvelle autorisation de la Commission Nationale d’Aménagement Commercial si le projet n’est pas réalisé sur le site de « l’Atelier mécanique ». On peut sans peine imaginer les nouveaux longs délais et l’argent qu’il faudra prévoir pour financer la conception d’un nouveau programme… Après l’arrêt du projet de logements à Coste Chaude (3 millions d’euros + les débours), le projet de rachat de la parcelle de Bois Sacré à Total (6 millions d’euros), les Seynois sont en droit de s’interroger sur le montant de la facture finale qu’il faudra collectivement régler pour assurer le confort de quelques privilégiés et retarder la réalisation d’un projet essentiel. Nous comprenons aisément que la nouvelle maire veuille montrer qu’elle s’emploie à agir pour La Seyne. Mais les faits sont têtus et La Seyne n’est pas née le 5 juillet 2020, jour de son installation dans ses fonctions. Celle-ci ne leurre par les Seynois par son inélégance à taire la genèse des projets annoncés. Toutes les réalisations qu’elle vante ne sont possibles que parce que d’autres ont engagé le travail, d’autres ont redressé les finances de la Ville, d’autres ont organisé des rencontres citoyennes pour associer les Seynois à leur devenir, d’autres ont posé les jalons des projets futurs. La Seyne a assez perdu de temps en querelles inutiles (orchestrées aux veilles des élections municipales de 2014 et 2020…). La deuxième ville du Var mérite son cinéma ! « L’Atelier mécanique », c’est un outil majeur de développement de la culture, de l’économie, l’emploi et la vie sociale à La Seyne ! L’éthique, en politique, commande qu’on agisse pour le bien commun.

Sans oublier au passage, maintenant que tous les recours sont purgés, d’ester en justice contre La Confédération Environnement Méditerranée pour recours abusifs….

 

 

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